Utilisez votre temps à bon escient : c'est déterminant pour votre projet d’expatriation au Canada

J’entends souvent cette phrase : “C’est terrible. Je n’arrive pas à trouver du temps pour préparer mon départ au Canada.” La manière dont vous utilisez votre temps est déterminante pour votre projet d’expatriation au Canada. Cela va impacter sa rapidité d’exécution, mais aussi sa faisabilité. Si votre projet traîne en longueur, en ne faisant que peu ou pas de progrès, vous mettez toutes les chances de votre côté pour échouer. À l’inverse, si vous avancez régulièrement et gravissez les différents paliers de votre projet, vous mettez toutes les chances de votre côté pour réussir. Vous avez deux aptitudes clés à développer pour protéger et bien gérer votre temps : apprendre à dire oui et apprendre à dire non. C’est aussi simple que cela. Et c’est bigrement puissant !

Apprenez à dire Oui

Dites OUI à vos pourquoi et à vos rêves.

Quelles sont les raisons de votre départ au Canada ? Qu’est-ce que vous voulez vivre ? Visualisez précisément ce que vous voulez. Si vos rêves sont flous, vos actions seront vagues et vos chances de succès seront limitées. Par contre, si vos rêves sont précis, vos actions pourront devenir concrètes et vos chances de succès seront maximisées.

Dire : « Mon rêve, c’est de travailler à Toronto » et dire : « Mon rêve, c’est de travailler à Toronto en tant que gérant de portefeuille, chez l’un des 5 plus grands gestionnaires de fonds du pays », ce n’est pas pareil. Dans le second cas, vous connaissez le secteur d’activité, le métier à exercer et les sociétés dans lesquelles vous voulez travailler. Vous savez ce que vous voulez. Vos actions pourront alors être impactantes et ciblées.

Dites OUI aux actions stratégiques, celles qui sont alignées avec vos objectifs.

Vous connaissez vos pourquoi. Vous connaissez vos rêves. Maintenant, il vous faut agir. Si vous n’avez pas de plan d’action, vous allez commencer une chose, puis vous arrêter et passer à une autre, et encore une autre. Tout sera commencé, rien ne sera fini. Par contre, si vous déterminez les actions à mener, si vous priorisez vos tâches et terminez chacune d’elles avant de vous lancer dans la suivante, vous allez progresser. Alors, bloquez du temps dans votre agenda. Faites votre plan d’action. Puis déroulez-le, sans jamais rien lâcher.

Vous souhaitez améliorer votre niveau d’anglais. Si vous n’avez pas de plan d’action, vous allez regarder des vidéos YouTube en anglais un jour. Le lendemain, vous allez télécharger une application de vocabulaire. Et le surlendemain, vous allez essayer de comprendre des règles de grammaire. En gros, vous allez picorer, sans que rien ne soit structuré. Maintenant, si vous avez un but précis, par exemple obtenir un niveau 7 ou plus à l’examen d’anglais IELTS. Tous vos efforts seront tournés vers cet objectif. Vous allez vous former, suivre des cours en ligne, passer des examens blancs… Chaque semaine, vous allez mesurer vos progrès. Vous allez gagner en confiance et rester motivé.

Dites OUI aux bonnes personnes

Choisissez de passer du temps avec des personnes qui vous tirent vers le haut et, si vous le pouvez, avec des personnes qui ont déjà vécu le type d’expérience que vous souhaitez vivre. Vous allez non seulement bénéficier de leurs retours d’expérience et de leurs conseils, mais aussi d’un véritable boost de motivation. Ces personnes comprennent vos aspirations, elles savent que les obstacles peuvent être surmontés et elles n’hésiteront pas à vous encourager. Votre entourage a une influence importante sur votre état d’esprit. Alors, faites le choix conscient de vous entourer de personnes qui vous inspirent, vous soutiennent et vous poussent à dépasser vos limites. En tant que coach, c’est ce que je fais tous les jours. Je vous donne un plan d’action, je vous soutiens et je vous pousse à aller plus loin. Pour prendre rendez-vous avec moi, c’est par ici.

Apprenez à dire NON

Dites NON aux distractions inutiles

Protégez votre temps. Il est précieux et, surtout, il est irremplaçable. Identifiez vos voleurs de temps et éliminez-les. Vous passez trop de temps sur les réseaux sociaux ? Installez une application qui limite votre usage. Vous jouez trop à la console ? Prêtez-la pendant deux semaines au fils de la voisine. Je ne vous dis pas de rendre votre vie sans saveur. Je dis juste qu’il est possible de récupérer du temps dans votre semaine. Avec ma famille, on est arrivé au Canada en quatre mois. En mai, notre dossier a été déposé. En août, on arrivait au Canada. J’avais un boulot prenant, trois enfants en bas âge, un appartement et une voiture à vendre, un conteneur à faire partir, des visites médicales à passer, une soirée de départ à organiser, des billets d’avion à acheter, un logement au Canada à trouver, une location de voiture à faire… Cela me semblait impossible, mais c’est devenu possible. Pendant quatre mois, je n’ai pas regardé la télé, je n’ai pas lu de livre, je ne suis pas allée à la piscine, je n’ai pas fait de shopping, je n’ai pas appelé mes copines, je n’ai pas passé de temps en cuisine. C’était plutôt spartiate comme mode de vie. Mais j’ai trouvé le temps. Et croyez-moi sur parole, vous pouvez trouver 30 minutes par jour pour faire avancer votre projet !

Dites NON à la procrastination

La procrastination, c’est la tendance à tout remettre au lendemain. C’est laisser place à la paresse, en se disant que, non, ce n’est pas de la paresse, puisqu’on le fera demain. Sauf que la procrastination, c’est ce qui peut ralentir ou même détruire votre projet d’expatriation au Canada.

Vous prenez 3 mois pour réunir vos relevés de notes, puis 1 mois pour envoyer votre demande d’évaluation de diplômes d’études. L’organisation que vous avez sélectionnée met 4 mois pour vous répondre. Vous venez de prendre 8 mois dans la vue. 8 mois où vous n’avez pas déposé votre candidature dans le bassin Entrée Express. 8 mois où les seuils minimaux ont augmenté. Il y a 4 mois, votre dossier serait passé, mais maintenant ? Ne repoussez pas à plus tard. Agissez maintenant.

Parce que la procrastination, c’est aussi ce qui vient alimenter vos doutes et mettre en danger la crédibilité de votre projet. Cela consomme une charge mentale énorme. Chaque pas compte dans un projet aussi complexe qu’une expatriation au Canada. Faites un petit pas, puis un autre et encore un autre, sans jamais vous arrêter.

Dites NON aux attentes des autres et plus globalement aux personnes négatives.

Certaines personnes projettent leurs propres peurs et doutes sur vous. Même si elles sont bien intentionnées, ces personnes peuvent semer la zizanie dans votre esprit : « Pourquoi partir si loin ? », « Et si ça ne marche pas ? », « Tu crois vraiment que tu vas trouver un job là-bas ? », « C’est cher la vie au Canada, tu sais… ». Vos propres croyances limitantes vont resurgir et, inévitablement, vous commencerez à douter de vos capacités. Or, ce n’est pas ce que vous voulez. Ce projet est le vôtre. Ce n’est pas celui de votre famille, de vos collègues ou de vos amis. Il vous appartient et vous allez le droit de le mener à bien. Alors, accueillez les commentaires, mais n’entrez pas dans le débat. Assumez juste votre position et changez de sujet : « Je comprends tes inquiétudes, Germaine, mais j’ai réfléchi à ce projet. Il correspond à mes objectifs, et je suis prêt à relever le défi. Et toi alors, parle-moi un peu de tes projets… » Si la discussion avec vos proches est trop compliquée, peut-être que, temporairement, vous devrez couper les ponts avec certaines personnes. J’insiste : c’est temporaire et non définitif. Mais ça peut être bénéfique.

À vous de jouer maintenant. Chaque OUI et chaque NON sont des pas de plus vers votre nouvelle vie au Canada !

Pour écouter une version audio de cet épisode, cliquez sur le numéro 59 du podcast !

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