Immigration au Canada : concentrez-vous sur ce que vous contrôlez (et lâchez tout le reste !)
Immigrer au Canada, c’est un projet excitant, mais c’est également un projet pouvant mener à bien des erreurs. L’une d’elles consiste à vouloir contrôler des choses sur lesquelles vous n’avez pas la main mise. Votre quotidien devient alors rapidement stressant et frustrant. C’est dommage, parce que vous avez bien plus de pouvoir que vous ne le croyez — mais pas là où vous pensez…
Ce que vous ne contrôlez pas
Soyons clairs : certaines choses ne dépendent pas de vous. Par exemple :
Les décisions du gouvernement sur les programmes d’immigration
Le coût des loyers à Vancouver, Toronto ou Montréal
Le temps qu’il vous faudra pour décrocher un emploi
Tout cela, vous ne le contrôlez pas. Vous pouvez râler, vous indigner, vous décourager. Mais est-ce que cela va changer la réalité ? J’ai quelques doutes. Chaque minute passée à vous plaindre est une minute perdue, que vous ne retrouverez jamais.
Ce que vous contrôlez vraiment
Maintenant, il y a des leviers puissants sur lesquels vous pouvez agir. Dès aujourd’hui. Et ce sont sur ces leviers-là que vous devez vous concentrer. Par exemple :
Le temps que vous investissez à comprendre les programmes d’immigration
Vos recherches pour choisir une ville et un loyer adaptés à votre budget
La qualité de votre CV et votre stratégie de recherche d’emploi
C’est dans votre zone d’influence. Et c’est là que vous devez placer votre énergie.
Dit autrement :
Vous ne contrôlez pas les décisions du gouvernement sur l’immigration. Mais vous pouvez faire une introspection, déterminer quelles sont vos options, comprendre les conditions d’admission et choisir la meilleure solution pour votre immigration.
Vous ne contrôlez pas le coût des loyers à Vancouver, à Toronto ou à Montréal. Mais vous pouvez vous renseigner, mettre en balance les loyers existants avec votre budget, affiner le choix d’une ville et d’un quartier, et ce pour mieux rester à l’équilibre financier.
Vous ne contrôlez pas la durée qu’il vous faudra pour trouver un emploi au Canada. Mais vous pouvez mettre en place une stratégie de recherche qui maximisera vos chances de succès, avec une présence LinkedIn revisitée, du réseautage intensifié, un CV amélioré et quantifié et une posture en entretien travaillée…
La conclusion ? Arrêtez de perdre du temps sur ce que vous ne pouvez pas changer, et investissez-le sur ce que vous pouvez changer !
Comment avancer au quotidien ?
La clé, ce n’est pas de faire un grand bond en avant de temps en temps. La clé, c’est d’accumuler de petites victoires au quotidien :
Est-ce que vous pouvez relire avec soin votre dossier d’immigration avant de le soumettre ? Malgré votre envie de regarder un film à la télé ? Oui ? Super, vous venez de réduire le risque de voir votre dossier rejeté.
Est-ce que, pendant le week-end, vous pouvez regarder le prix des loyers dans trois villes du Canada ? Malgré le repas chez Papi, dimanche ? Oui ? Ben, c’est cool, vous aurez les idées plus claires sur le marché immobilier.
Est-ce que vous pouvez traduire votre CV en anglais ? Même si vous préférez jouer au tennis avec votre copain Raf ? Rafaël Nadal, évidemment… Oui ? Ben, c’est génial. Parce que, pour certains postes au Canada, c’est important d’avoir un CV en français et en anglais.
Relire votre dossier, vous renseigner sur les loyers, refaire votre CV… ces actions vont vous permettre d’affiner votre trajectoire et d’arriver un jour à destination.
Changer de mindset
Vous avez deux options :
rester bloqué sur ce que vous ne contrôlez pas, et avancer à reculons,
ou prendre le volant de votre projet et tracer votre route, une action maîtrisée après l’autre.
Un jour, vous serez une personne qui a réussi son immigration, trouvé un logement, décroché un emploi qui vous correspond. Mais cela demande de la clarté, de la constance… et souvent un coup de pouce.
Et si vous n’étiez pas seul dans ce parcours ?
Faire vos démarches tout seul, c’est possible. Mais souvent, votre parcours sera long et semé d’embûches. Avec un coach en mobilité à vos côtés, vous gagnerez du temps, vous éviterez des erreurs, et vous saurez exactement où concentrer vos efforts. Demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse. C’est un signe de sagesse.
Vous êtes au volant de votre projet d’immigration. La question, c’est : préférez-vous avancer à l’aveugle, choisir des petites routes de campagne ou avoir un GPS à vos côtés qui vous montre une voie directe et sûre ?
Pour prendre un appel découverte avec moi, cliquez ici.
Pour retrouver une version audio de cet article, cliquez par là.